Tableau des cultes

5 Communion………………………………………….. Château
12 ………………………………………………………….. Marchal
19 Assemblée générale ……………………………… Marchal
26 Rameaux……………………………………………… Château
31 (18h) Vendredi Saint …………………………….. Marchal
2 avril Pâques ………………………………………….. Marchal

Conférences de février 1961

Cette série 1961 sur « Le Christ » fera l’ objet d’un livre qui développera sensiblement les thèmes exposés au cours de ces quatre entretiens. M. le Pasteur Marchal en a commencé la rédaction. L’ouvrage devrait paraître normalement à la fin de l’année. Ceux qui désireraient souscrire peuvent le faire en adressant au « Foyer de l’Âme » (C.C.P. 388-15) la somme de 8,50 NF. par exemplaire (230 pages environ).

Aimez vos ennemis

Malgré les tragiques leçons des deux dernières grandes guerres, les haines racistes et les violences les plus aveugles déferlent aujourd’hui encore sur notre monde.
Tout homme digne de ce nom, en particulier s’il se réclame de l’Évangile du Christ, doit refuser de répondre à la haine par la haine, au mensonge par le mensonge, à l’insulte par l’insulte.
Pour nous aider à demeurer fermement sur le chemin de la liberté et de la maîtrise de soi, recevons ce beau message que Charles Wagner nous a laissé dans son livre: « N’oublie pas! ».

R.C.

Le combat contre le mal est une des fonctions essentielles de la vie.
Tout ce qui nous rendrait moins aptes à le livrer est moralement douteux.
De ce combat, quelles sont les conditions principales? La clairvoyance et la justice. Comment un aveugle porterait-il des coups sûrs ? Comment le lutteur injuste peut-il servir la cause du bien? Or, la haine personnelle nous prive de clairvoyance. A vrai dire, l’hostilité contre les personnes mêle un élément trouble aux luttes pour les meilleures causes, et c’est souvent la seule raison des insuccès. Si saint Paul a dit, en un langage vibrant d’ardeur et de courageuse indignation : haïssez le mal, il faut se souvenir que la haine du mal diminue de tout ce qui est accordé à la haine de l’adversaire. Les hommes qui prêchent la haine, haine de parti, de nation, de classe, demeurent impuissants pour le bien véritable. Ils compromettent leur cause par la fureur. Si c’est au nom du progrès humain qu’ils prétendent lutter, ils le retardent. Leurs armes sont comparables à ces instruments de chirurgie malpropres, qui empoisonnent les plaies, au lieu de les guérir.

Plus que de toute autre haine, il convient de se garder l’âme à l’abri des haines religieuses. Ces pieuses fureurs sont incompatibles avec la bonne vie. Offertes à Dieu, pour combattre l’erreur et venger ses querelles, elles équivalent à des blasphèmes.
Si vous luttez pour Dieu, empruntez-lui sa stratégie. Elle tient tout entière en ce texte sublime : « Il fait luire son soleil sur les bons et sur les  méchants, et fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes! » Cela veut dire, en d’autres termes, que toujours il reste Père. Nous, restons, toujours et dans toutes les luttes, des frères. L’escarpe n’est pas le type du combattant; ce type est le chevalier. Même après les plus rudes batailles, il tend la main à l’adversaire,  cette poignée de main est un signe que l’humanité en nous doit dominer l’acharnement·des rencontres, si chaudes soient-elles.
L’homme haineux, l’énergumène profane ou sacré, voit des ennemis partout; il est dans une disposition perpétuellement agressive. Il en arrive même, dans son aveugle combativité, à ressembler au molosse enragé, chargé de préserver la maison des voleurs, et qui,· le soir venu, saute à la gorge du maître.
L’homme fraternel, lui, va au combat avec décision, mais il garde un, regret, celui d’attaquer un frère; une espérance, celle que de cette rencontre la paix sortira. Il ménage et respecte, dans l’adversaire d’aujourd’hui, l’ami possible de demain. Sous l’empire de ces dispositions, une première et bien heureuse découverte lui est réservée souvent, c’est qu’il se disposait à frapper sur un allié. La plupart de nos querelles; grandes et petites, sévissent entre gens qui auraient mille bonnes raisons de s’entendre. Ils se haïssent, se déciment et se persécutent, sur la foi de simples malentendus. Comme le Christ a donc raison de dire : Aimez vos ennemis, puisque, en écoutant sa parole, nous apercevons que la plupart de ceux, regardés comme tels, ne le sont pas. Non, l’amour de l’ennemi n’est ni une source de faiblesse, ni un effet d’ignorance des lois naturelles et des conditions du combat pour la vie. Elle est une source de puissance, et c’est la vue sur le vrai combat et son but qui l’inspire tout entier.

L’amour est une force de vie; la haine, une puissance de mort. Qui dira jamais les déformations, les morsures dont elle torture nos pauvres cœurs? Vivre dans son atmosphère, c’est croupir dans l’air empoisonné, macérer dans des mixtures corrosives. De ce malheur, Jésus veut nous délivrer. Aimer l’ennemi, c’est voir tomber les murs de sa prison, les chaînes de sa servitude. Aimer l’ennemi, c’est voir devant soi les portes d’un nouveau monde s’ouvrir, c’est se fournir, dans son cœur, le gage de la définitive victoire sur le mal. L’amour de l’ennemi a une vertu
consolatrice. Sous les coups des bourreaux, sous les yeux des persécuteurs, le Christ, enfermant dans une seule et même pensée suprême les instruments aveugles de son supplice, et les inspirateurs, mille fois plus coupables, de ce crime odieux, fit à Dieu cette prière : « Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font! » Accomplissait-il alors seulement un acte de clémence et de pitié? Non, mais il posait, à l’heure de succomber, en pleine défaite, le témoignage de la victoire future, certaine, sans fin.
Sa prière étant d’un exaucement indubitable, il prévoyait le jour de Dieu où tous ses ennemis seraient vaincus, vaincus par l’amour, ramenés, réconciliés, rachetés. Il prévoyait l’heure éternelle où il n’y aura plus ni déchirements, ni batailles, ni colères déchaînées, mais joie et paix dans la maison du Père, entre tous les fils enfin réunis.

Aimez vos ennemis! Jamais nos regards ne pourront mesurer quelle intensité de lumière intérieure et de bonté conquérante enferme ce conseil, devenant sur les lèvres de Jésus un vrai cri du cœur. La joie d’un secret divin, découvert et vécu, y tressaille. Laissons la contagion de cette joie envahir nos âmes. Et sur ces hauteurs, bientôt, comme les disciples sur le Thabor, nous dirons : « Il fait bon ici, construisons-y nos tentes.»

Charles Wagner

Dans la paroisse

Les membres de l’Association Cultuelle du Foyer de l’Âme sont convoqués à l’Assemblée Générale qui aura lieu le dimanche 19 mars à l’heure du culte (10h15).
M. le Pasteur Marchal présentera le rapport moral, M. Jean Rœlly le rapport financier.
L’année 1961 étant une année d’élections presbytérales, il sera procédé à ces élections. Que tous les membres du Foyer de l’Âme réservent cette date du 19 mars !

  • Service de Communion. – Le dimanche 5 mars, à l’issue du culte.
  • Conseil presbytéral. – Il se réunira le mardi 14 mars, à· 20h.45, au Foyer de l’Âme.
  • Étude biblique. – Mercredi 22 mars, à 20 h45 Apocalypse, chapitre 6
  • Cercle d’Études. – Nous aurons en mars deux Cercles d’Études :
    1° Le jeudi- 2 mars, à 20h.45, au Foyer de l’Âme, salle Wautier. Le Pasteur Marchal présidera un entretien-débat sur les grands problèmes traités dans les conférences de février
    2° Le jeudi 16 mars, à 20h.45, la doctéresse H. Roussy nous parlera de ses « impressions de voyage en Espagne et au Portugal » (projections de vues en couleur).
  • Le culte par TSF du dimanche 12 mars, à 8h.30, sera présidé par le pasteur Marchal.
  • Réception. – M. le Pasteur Marchal s’excuse de ne pouvoir assurer sa réception hebdomadaire le jeudi 9 mars.
  • Club des Jeunes. – Mercredi 15 mars, soirée amicale, à 20h.45. Les membres du club seront directement convoqués.
  • Club du jeudi – Réunions deux fois par mois le jeudi au Foyer de l’Âme de 14 à 17 heures.
  • Semaine Sainte:
    – Culte des Rameaux le 26 mars, à 10h.15,
    – Culte liturgique de Vendredi-Saint le 31 mars, à 18 heures communion ,
    – Culte de Pâques le 2 avril, à 10h.15 (communion).
  • La Bible et notre Temps – Par suite de très grands retards d’imprimerie, le livre du Pasteur Château n’est pas encore sorti de presse. L’éditeur nous annonce que la parution aura lieu d’ici la fin du mois de mars. Que les souscripteurs veuillent donc prendre patience, en étant assurés que le Pasteur Château est le premier confus de ce retard d’édition.

CONCERT SPIRITUEL

ÉGLISE RÉFORMÉE DU FOYER DE L’ÂME
7 bis, rue du Pasteur Wagner, PARIS (11e) – Métro : Bastille
Samedi 11 Mars 1961, à 21 heures
L’ASSOCIATION SYMPHONIQUE DE PARIS
sous la direction de Maurice GUYENNOT
LES CHOEURS DU FOYER DE L’AME
ET LA CHORALE DE MELLE
Chefs des chœurs Muriel et Michel ALLIN
JEAN·CLAUDE ALLIN
Titulaire de l’orgue
avec le concours de Mesdames
Geneviève GOSSET-BRUGÈRE (contralte)
Danielle KARA et Marie-José CHAUVIN (sopranes)
présentent
la Messe Gloria de Vivaldi
et des
Œuvres de Bach, Buxtehude et Couperin le Grand
SERVICE LITURGIQUE
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Participation aux frais : 4 à 10 NF. Étudiants, J.M.F : 50 %
Location au Temple du Foyer de l’Âme.
Les bénéfices de ce concert seront intégralement versés pour la restauration de l’orgue de cette église.

Appel

A l’occasion du Concert spirituel du 11 mars, la chorale du Foyer de l’Âme a invité à ses côtés une chorale poitevine.
Les amis qui pourraient héberger ces choristes venus de province, du vendredi soir 10 mars au dimanche 12 mars, sont priés de s’inscrire auprès des pasteurs ou de nos sacristains. Tel: ROQ. 47-33.

D’avance, nous leurs disons un chaleureux merci…

Actes pastoraux

présidés par les pasteurs du Foyer de l’Âme

(du 20 janvier au 20 février 1961)

  • Baptêmes. – Francois Rocheblave (4 février); Philippe Epinette (19 février).
  • Mariages. — Jacques Richebraque et Jenny Delavenna (11 février); Dominique Diirrbach et Nicole Bringuet (14 février); Robert Pointet et Germaine Lagarde (18 février); Gilles Trégaro et Paulette Floutier (20 février).
  • Service funèbre. – Bruno Coignard, 4 ans (1er février).